[2024-feb-29] Sad news: Eric Layton aka Nocturnal Slacker aka vtel57 passed away on Feb 26th, shortly after hospitalization. He was one of our Wiki's most prominent admins. He will be missed.

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Différences

Ci-dessous, les différences entre deux révisions de la page.

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fr:slackbook:basic_networking_utilities [2012/10/28 22:41 (UTC)] – [nmap] Initial translation ellendhelfr:slackbook:basic_networking_utilities [2012/11/21 03:17 (UTC)] – [Sources] typography ellendhel
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 ==== host ==== ==== host ====
  
 +Bien souvent les problèmes réseau proviennent d'une déficience du DNS (//Domain Name Service//) qui associe les noms de domaines aux adresses IP. Un moyen simple pour vérifier les correspondances DNS est d'utiliser la commande **//host//**(1). Lorsqu'elle est exécutée votre ordinateur effectuera quelques correspondances DNS et retournera le résultat.
 +
 +<code>
 +darkstar:~# host www.slackware.com
 +www.slackware.com is an alias for slackware.com.
 +slackware.com has address 64.57.102.34
 +slackware.com mail is handled by 1 mail-mx.cwo.com.
 +</code>
 ==== dig ==== ==== dig ====
  
 +Les requêtes DNS plus complexes peuvent être effectuées manuellement avec l'outil **//dig//**(1). **//dig//** est "//le plus méchant chien de la fourrière//" lorsque l'on a besoin de dépanner des problèmes de DNS. Avec cet outil vous pouvez virtuellement effectuer n'importe quelle requête DNS pour des enregistrements A, CNAME, MX, SP, TXT et bien plus. Il y a bien trop d'options et de types de requêtes pour toutes les présenter ici, mais la page de manuel présente les options les plus courantes.
 +
 +<code>
 +darkstar:~# dig @207.69.188.185 www.slackware.com a
 +
 +; <<>> DiG 9.4.3-P4 <<>> @207.69.188.185 www.slackware.com a
 +; (1 server found)
 +;; global options:  printcmd
 +;; Got answer:
 +;; ->>HEADER<<- opcode: QUERY, status: NOERROR, id: 57965
 +;; flags: qr rd ra; QUERY: 1, ANSWER: 2, AUTHORITY: 2, ADDITIONAL: 0
 +
 +;; QUESTION SECTION:
 +;www.slackware.com. IN A
 +
 +;; ANSWER SECTION:
 +www.slackware.com. 86400 IN CNAME slackware.com.
 +slackware.com. 86400 IN A 64.57.102.34
 +
 +;; AUTHORITY SECTION:
 +slackware.com. 86400 IN NS ns2.cwo.com.
 +slackware.com. 86400 IN NS ns1.cwo.com.
 +
 +;; Query time: 348 msec
 +;; SERVER: 207.69.188.185#53(207.69.188.185)
 +;; WHEN: Sat Jul  3 16:25:10 2010
 +;; MSG SIZE  rcvd: 105
 +</code>
 +
 +Jetons un œil sur les options de la ligne de commande utilisée ci-dessus. L'option //@207.69.188.185// indique à **//dig//** quel serveur DNS interroger. Si rien n'est indiqué, **//dig//** utilisera simplement n'importe quel serveur listé dans ''/etc/resolv.conf''. L'option ''a'' à la fin de la commande est le type d'enregistrement DNS recherché. Dans ce cas nous recherchons un enregistrement de type "//A//" qui doit correspondre à une adresse IPv4.
  
 ==== finger ==== ==== finger ====
  
-===== Web Browsers =====+**//finger//**(1) n'est pas tout à fait un outil de diagnostic réseau mais plutôt un outil de diagnostic d'utilisateur de réseau. En utilisant **//finger//** vous pouvez récupérer des informations utiles sur les utilisateurs des serveurs exécutant le daemon **//fingerd//**(8). Aujourd'hui très peu de serveurs proposent encore **//fingerd//**, mais pour ceux qui le font cela peut-être un outil utile pour suivre les activités de vos amis et collègues.
  
 +<code>
 +darkstar:~# finger alan@cardinal.lizella.net
 +[cardinal.lizella.net]
 +Login: alan            Name: Alan Hicks
 +Directory: /home/alan                Shell: /bin/bash
 +Office: 478 808 9919, 478 935 8133
 +On since Wed Apr 13 17:43 (UTC) on pts/9 from
 +75-150-12-113-atlanta.hfc.comcastbusiness.net
 +    32 minutes 24 seconds idle
 +     (messages off)
 +On since Wed Apr 13 17:45 (UTC) on pts/10 from :pts/9:S.0
 +   48 minutes 56 seconds idle
 +Mail forwarded to alan@lizella.net
 +No mail.
 +No Plan.
 +</code>
 +===== Navigateurs web =====
 +
 +Slackware propose un grand choix de navigateurs web. Si vous utilisez un bureau graphique, vous trouverez **//Firefox//**, **//Seamonkey//** et d'autres qui vous seront sans doute familiers, mais comment faire depuis un accès en console ? Heureusement, quelques navigateurs web utiles sont aussi présents.
 ==== lynx ==== ==== lynx ====
 +
 +Le plus ancien navigateur web orienté texte fourni par Slackware est définitivement **//lynx//**(1), un navigateur web pratique quoi que parfois limité. **//lynx//** ne gère pas les //frames//, javascript ou les images, c'est un navigateur en mode texte uniquement. La navigation s'effectue avec les touches fléchées du clavier et, de manière optionnelle, à la souris. Bien qu'il manque de fonctions par rapport à d'autres navigateurs, **//lynx//** est l'un des plus rapides que vous puissiez utiliser pour récupérer des informations. Par exemple, l'option //-dump// envoie une page web formatée direment vers la console, qui peut être renvoyée via un //pipe// à d'autres programmes.
  
 {{ :slackbook:lynx.png |lynx}} {{ :slackbook:lynx.png |lynx}}
 ==== links ==== ==== links ====
 +
 +Une alternative plus riche en fonctionnalités est le populaire **//links//**(1), un navigateur web orienté console qui supporte les //frames// et affiche les tableaux mieux que **//lynx//**. Comme son prédécesseur, **//links//** utilise les touches fléchées pour la navigation et l'utilisation de la souris est possible. Au contraire de **//lynx//**, il propose aussi un menu agréable (cliquez simplement en haut d'une ligne avec votre souris pour le faire apparaître) et d'une manière générale propose un meilleur rendu des pages web.
  
 {{ :slackbook:links.png |links}} {{ :slackbook:links.png |links}}
 ==== wget ==== ==== wget ====
  
-===== Mail Clients =====+À l'opposé des autres navigateurs web que nous avons déjà vu, **//wget//**(1) n'est pas interactif. Au lieu d'afficher le contenu HTTP, **//wget//** le télécharge. Ce qui permet la "//navigation//" en dehors du navigateur web. Au contraire des modes de rendu des autres navigateurs, **//wget//** ne formate pas ce qu'il télécharge, il copie le contenu de façon identique à ce qui se trouve sur le serveur web conservant toutes les balises et le contenu binaire en place. Il supporte aussi plusieurs options de récursivité pour créer un miroir d'un contenu en ligne vers votre ordinateur local. **//wget//** ne gère pas uniquement HTTP, il supporte aussi FTP et plusieurs autres protocoles.
  
 +<code>
 +darkstar:~# wget ftp://ftp.osuosl.org/pub/slackware/slackware-current/ChangeLog.txt
 +--2010-05-01 13:51:19--
 +ftp://ftp.osuosl.org/pub/slackware/slackware-current/ChangeLog.txt
 +           => `ChangeLog.txt'
 +Resolving ftp.osuosl.org... 64.50.236.52
 +Connecting to ftp.osuosl.org|64.50.236.52|:21... connected.
 +Logging in as anonymous ... Logged in!
 +==> SYST ... done.    ==> PWD ... done.
 +==> TYPE I ... done.  ==> CWD /pub/slackware/slackware-current ...  done.
 +==> SIZE ChangeLog.txt ... 75306
 +==> PASV ... done.    ==> RETR ChangeLog.txt ... done.
 +Length: 75306 (74K)
 +
 +100%[======================================>] 75,306       110K/  in 0.7s    
 +
 +2010-05-01 13:51:22 (110 KB/s) - `ChangeLog.txt' saved [75306]
 +</code>
 +===== Clients de courrier électronique =====
 +
 +Slackware propose aussi un large choix de clients de courrier électronique. Si vous utilisez un environnent de bureau graphique, vous trouverez **//Thunderbird//**, **//Kmail//**, **//sylpheed//** et d'autres. Comme pour les navigateurs web, il existe également des applications qui fonctionnent depuis l'invite de commande. Une fois que vous avez commencé à utiliser un client de courrier électronique en mode console, il se peut que vous ne vouliez plus utiliser autre chose, les possibilités de configuration et de versatilité peuvent être addictives.
 ==== pine ==== ==== pine ====
 +
 +**//pine//** est l'un des plus anciens client de courrier électronique en ligne de commande en activité et reste le plus convivial. **//pine//** a été crée à l'université de Washington et porte une licence et un marque commerciale avec lesquels il est difficile de travailler. Heureusement en 2005 l'université a produit une ré-écriture sans marque et avec une licence plus libre et **//alpine//**(1), clone de pine fournit avec Slackware, apparut.
 +
 +Pour commencer à utiliser **//alpine//**, tapez simplement **//pine//** en ligne de commande. Son usage est très simple car tout se fait via un système de menus et l'aide pour les commandes se trouve au bas de l'écran. Voyez par vous-même :
  
 {{ :slackbook:pine.png?550 |pine}} {{ :slackbook:pine.png?550 |pine}}
  
 +Avant de configurer un quelconque client de courrier électronique vous devez vérifier la documentation de votre serveur de courrier pour récupérer toutes les informations pertinents concernant les protocoles et moyens de sécurisation que votre service de courrier utilise. Cela vous aidera à configurer **//pine//** correctement. Par défaut, **//pine//** cherchera à relever des messages sur un serveur de courrier fonctionnant sur votre ordinateur. À moins que vous n'exécutiez un tel service de courrier (beaucoup de gens le font) ce n'est probablement pas ce que vous souhaitez. Heureusement configurer **//pine//** est un processus assez clair. Entrez dans le menu [S]etup et choisissez l'option [C]onfiguration. Vous aurez le choix d'entrer votre nom, le chemin de votre boîte de courrier, le serveur SMTP et de nombreuses autres options.
 ==== mutt ==== ==== mutt ====
 +
 +Certaines personnes n'aiment pas **//pine//**. Certaines personnes veulent plus de contrôle. Certaines personnes veulent un client de courrier électronique supportant des extensions et un comportement qui ne soit pas illogique. Ces personnes utilisent **//mutt//**(1). **//mutt//** n'est pas aussi convivial que **//pine//** mais compense par sa richesse. Vous ne trouverez pas de référence de commandes au bas de l'écran, **//mutt//**(1). **//mutt//** utilise chaque centimètre carré pour le traitement du courrier. Son support de fonctionnalités est large. Vous pouvez configurer **//mutt//** avec un fichier ''.muttrc'' dans votre répertoire personnel. Avec toutes les différentes options de configuration possibles, il y a même une page de manuel pour cela, muttrc(5). Vous voudrez sûrement prendre le temps de la lire.
  
 {{ :slackbook:sb_16-3_2_mutt.jpg?550 |mutt}} {{ :slackbook:sb_16-3_2_mutt.jpg?550 |mutt}}
  
 +Utiliser **//mutt//** est quelque chose d'unique du fait de sa nature de //Mail User Agent (MUA)//, ce qui signifie que son but avoué est de lire et trier du courrier électronique. Ce n'était pas son travail initialement, bien que certaines fonctions supplémentaires comme récupérer du courrier via POP3 et même le basique transfert de messages par SMTP se soient faufilées dans le programme.
 +
 +Comme c'est souvent le cas pour les applications robustes en mode console, les options de configuration foisonnent et il n'y a pas de "//bonne//" ou "//mauvaise//" façon d'utiliser **//mutt//** tant que cela correspond à ce que vous souhaitez. Une chose à garder à l'esprit si vous souhaitez utiliser **//mutt//** pour la gestion du courrier est que les possibilités d'envoi et de réception de courrier sont très limitées. **//mutt//** se focalise uniquement sur le tri, la lecture et la rédaction de messages en plus des autres rôles traditionnels d'un //Mail User Agent//. Cela correspond à la philosophie UNIX d'utiliser de petits outils qui font correctement leur travail et qui peuvent être combinés (ou "//chaînés//") avec d'autres outils pour achever une tâche quelconque. Une fois cela compris vous aurez au minimum besoin de mettre en place un outil supplémentaire pour recevoir votre courrier.
 +
 +Les commandes pour naviguer dans **//mutt//** sont personnalisables mais celles par défaut peuvent être listées avec la touche <key>'?'</key>.
 ==== mailx ==== ==== mailx ====
  
-===== FTP Clients =====+Tout cela est bien et bon mais si vous voulez juste utiliser un client de courrier électronique sans menu ? Heureusement **//mailx//** est là pour vous sauver.
  
 +**//mailx//** est basé sur l'application Mail de Berkeley apparue avec la commande **//mail//** de la version 1 de l'UNIX d'AT&T. Il peut être utilisé de manière interactive ou non.
 +
 +**//mailx//** consulte le courrier depuis la file d'attente de courrier (//mail spool//) de l'ordinateur et affiche les champs habituels pour l'expéditeur, le sujet, le statut et la taille sous forme de liste, laissant l'utilisateur devant une invite de commande. En fait, cela vous semblera familier si vous avez déjà pris le temps de vérifier votre courrier juste après avoir installé Slackware et lu le message de bienvenue de Pat Volkerding.
 +
 + <code>
 +darkstar:~# mailx
 +Heirloom mailx version 12.4 7/29/08.Type ? for help.
 +"/var/spool/mail/root": 2 messages 2 new
 +>N1 To rootThu Mar 10 23:33 52/1902Register with the Linux counter project
 + N2 To rootThu Mar 10 23:35321/15417 Welcome to Linux (Slackware 14.0)!
 +?;
 +</code>
 +
 +Pour lire un message, entrez le numéro correspondant à l'invite de commande. Cela affichera le message **//more//*** et vous pourrez utiliser la touche <key>'ENTRÉE'</key> pour voir la page suivante. Une fois à la fin du message appuyez sur la touche <key>'q'</key> pour retourner à la liste initiale ou sur <key>'ENTRÉE'</key> pour passer au message suivant.
 +
 +Pour connaître la liste des commandes disponibles, appuyez sur la touche <key>'?'</key> à l'invite de commande. Avec les commandes affichées vous pourrez lire les en-têtes des messages en attente, répondre, supprimer, sauvegarder et tout autre commande nécessaire à la gestion des messages.
 +
 +**//mailx//** est beaucoup plus utile lorsqu'il est utilisé dans des scripts. Pour toutes les options disponibles avec **//mailx//**, consultez la page de manuel. Le moyen le plus simple d'envoyer un message à quelqu'un ne demande que la commande elle-même et l'adresse du destinataire.
 +
 +<code>
 +darkstar:~$mailx bob@example.com
 +</code>
 +
 +Après que la commande soit lancée, une invite de commandes apparaît pour la ligne du sujet, le corps du message et le caractère de fin (une ligne ne contenant qu'un unique point).
 +
 +Cependant **//mailx//** peut être utilisé sans aucune intervention humaine. D'une manière générale il est bon de présumer que toute option que vous pouvez définir via l'invite de commande de **//mailx//** peut aussi être définie via un script ou en utilisant une commande non-interactive.
 +
 +<code>
 +darkstar:~$ mailx -n -s "Test message" bob@example.com < ~/message.txt
 +</code>
 +
 +Dans cet exemple, le contenu du fichier ''message.txt'' sera envoyé en tant que corps du message au destinataire indiqué. Aucune intervention de l'utilisateur n'est requise.
 +
 +Que ce soit vers votre propre ordinateur (localhost) ou votre propre réseau, envoyer du courrier de cette manière est tout à fait possible. Mais via Internet quelques étapes supplémentaires sont souvent requises. Bien sûr, le plus notable est d'avoir un serveur SMTP capable de délivrer votre courrier électronique. Cela également peut être indiqué comme option à la commande **//mail//** :
 +
 +<code>
 +darkstar:~$env MAILRC=/dev/null
 +from="bob@example.com (Bob Dobbs)"
 +smtp=relay.example.com mail -n -s "Test message" connie@example.com < ~/message.txt
 +</code>
 +
 +Dans ce cas, la variable //MAILRC// est définie à vide pour ne pas tenir compte des réglages du système et leur serveur SMTP comme la ligne //FROM:// sont définies. Le reste de la commande demeure identique à l'utilisation de **//mailx//** sur l'ordinateur ou le réseau local.
 +
 +Au-delà de cela, **//mailx//** est souvent vu comme un client de courrier électronique minimaliste, ce qui est assez vrai, mais lorsque vous avez besoin d'écrire un script avec des courriers de notification ou des messages de mises à jour importantes, il devient bien plus utile qu'une application interactive telle que **//pine//** ou **//mutt//**.
 +
 +===== Clients FTP =====
 +
 +Beaucoup de données sont stockées sur des serveurs FTP de par le monde. En fait, Slackware Linux fut initialement disponible publiquement via FTP et continue à être distribué de cette façon à l'heure actuelle. Beaucoup de logiciels libers peuvent être téléchargés sous forme de code source ou de binaires via FTP, et savoir comment récupérer ces fichiers peut s'avérer une connaissance utile.
 ==== ftp ==== ==== ftp ====
  
 +Le client FTP le plus simple fournit avec Slackware se nomme simplement **//ftp//**(1) et peut servir pour les tâches basiques d'envoi et réception de données. **//ftp//** se connecte à un serveur FTP, demande un nom d'utilisateur et un mot de passe et vous permet de déposer ou récupérer des données vers ou depuis ce serveur. **//ftp//** est tombé en désuétude auprès des utilisateurs expérimentés du fait de son manque de fonctionnalités, mais reste un outil utile, et beaucoup de documentations que vous pourrez lire y font référence.
 +
 +Une fois que la session FTP est initialisée, vous vous trouvez devant une invite de commande similaire à celle d'un shell. À partir de là vous pouvez changer de répertoire et lister leur contenu avec les commandes "//cd//" et "//ls//", tout comme en shell. De plus, vous pouvez utiliser la commande "//put//" pour envoyer un fichier vers le serveur ou "//get//" pour récupérer des données depuis le serveur. Si vous êtes connectés sur un serveur FTP public, vous pourrez utiliser l'identifiant "//anonymous//" et simplement entrer votre adresse de courrier électronique (pas forcément valide) comme mot de passe.
 +
 +<code>
 +darkstar:~$ ftp ftp.osuosl.org
 +Name (ftp.osuosl.org:alan): anonymous
 +331 Please specify the password.
 +Password: secret
 +230 Login successful.
 +Remote system type is UNIX.
 +Using binary mode to transfer files.
 +ftp> cd pub/slackware/slackware-current/
 +250 Directory successfully changed.
 +ftp> get ChangeLog.txt
 +local: ChangeLog.txt remote: ChangeLog.txt
 +200 PORT command successful. Consider using PASV.
 +150 Opening BINARY mode data connection for ChangeLog.txt (33967 bytes).
 +226 File send OK.
 +33967 bytes received in 0.351 secs (94 Kbytes/sec)
 +ftp> bye
 +221 Goodbye.
 +</code>
 ==== ncftp ==== ==== ncftp ====
  
 +**//ncftp//**(1) (prononcez nick-f-t-p), est un héritier plus riche en fonctions de **//ftp//**, proposant la complétion de commandes et le transfert récursif de fichiers. Il se connecte automatiquement à un serveur en mode anonyme, à moins que vous n'indiquiez un nom d'utilisateur différent avec l'option //-u// en ligne de commande. L'avantage majeur par rapport à **//ftp//** est la possibilité d'envoyer ou recevoir plusieurs fichiers à la fois avec les commandes "//mput//" et "//mget//". Si vous utilisez l'option //-R// pour chacune d'entre elles, cela déposera ou récupérera les données depuis des répertoires.
 +
 +<code>
 +darkstar:~# ncftp ftp.osuosl.org
 +Logging in... 
 +Login successful.
 +Logged in to ftp.osuosl.org.
 +ncftp / > cd pub/slackware/slackware-current
 +Directory successfully changed.
 +ncftp ...ware/slackware-current > mget -R isolinux
 +isolinux/README.TXT: 4.63 kB 16.77 kB/s
 +isolinux/README_SPLIT.TXT: 788.00 B5.43 kB/s
 +isolinux/f2.txt: 793.00 B5.68 kB/s
 +isolinux/initrd.img:13.75 MB 837.91 kB/s
 +isolinux/iso.sort:50.00 B354.50 B/s 
 +isolinux/isolinux.bin:14.00 kB 33.99 kB/s
 +isolinux/isolinux.cfg: 487.00 B3.30 kB/s
 +isolinux/message.txt:760.00 B5.32 kB/s
 +isolinux/setpkg: 2.76 kB 19.11 kB/s
 +ncftp ...ware/slackware-current > bye
 +</code>
 ==== lftp ==== ==== lftp ====
  
 +Le dernier client que nous allons voir est **//lftp//**(1). Comme **//ncftp//**, il supporte la complétion de commandes et les transferts récursifs, mais il dispose d'une licence plus sympathique. Au lieu d'utiliser //"mget"// et //"mput"//, toutes les opérations récursives sont prises en charge par la commande //"mirror"//. //"mirror"// dispose de plusieurs options, je vous conseille donc de consulter la page de manuel ou l'aide intégrée pour plus de détails.
 +
 +<code>
 +darkstar:~# lftp ftp.osuosl.org
 +lftp ftp.osuosl.org:~> cd /pub/slackware/slackware-current
 +cd ok, cwd=/pub/slackware/slackware-current
 +lftp ftp.osuosl.org:/pub/slackware/slackware-current> mirror isolinux
 +Total: 2 directories, 16 files, 1 symlink
 +New: 16 files, 1 symlink
 +14636789 bytes transferred in 20 seconds (703.7K/s)
 +lftp ftp.osuosl.org:/pub/slackware/slackware-current> bye
 +</code>
 ===== rsync ===== ===== rsync =====
  
 +Envie de voir quelque chose de sympa ? Vous êtes-vous déjà retrouvés à chercher quelques fichiers dans un grand répertoire, mais sans savoir exactement lesquels vous avez déjà et ceux qui vous manquent ? Vous pouvez tout re-télécharger mais la copie demandera beaucoup de travail. Vous pouvez chercher et prendre ce qu'il vous faut, en vérifiant manuellement, mais c'est fastidieux. Peut-être avez vous téléchargé un gros fichier comme une image ISO, mais quelque chose s'est mal passé pendant l'opération ? Ce ne serait pas très logique de tout récupérer à nouveau si seuls quelques bits ont été corrompus. Je vous présente donc **//rsync//**(1), un outil de copie rapide et versatile pour les fichiers locaux et distants.
 +
 +**//rsync//** utilise une poignée de simples, mais efficaces techniques pour déterminer ce qui à besoin d'être changé. En vérifiant la taille d'un fichier et son horodatage, il peut déterminer si deux fichiers sont différents. Si quelque chose à changé, il peut déterminer quels octets sont différents, et simplement télécharger ce qui est utile plutôt que le fichier complet. C'est une vraie merveille de la technologie moderne.
 +
 +Dans la forme la plus simple, **//rsync//** se connecte à un serveur rsync et récupère une liste de fichiers et répertoires, ainsi que leurs tailles, horodatages et autres informations. Il compare tout cela avec les (éventuels) fichiers locaux pour déterminer ce qu'il doit transférer. Seuls les fichiers qui diffèrent seront synchronisés. De plus, il peut découper de gros fichiers en petits morceaux et comparer ces morceaux en utilisant une fonction de condensat (//hash//) simple et rapide. Les morceaux qui correspondent ne sont pas transférés, ce qui réduit grandement la quantité de données à copier. **//rsync//** supporte également la compression, les sorties verbeuses, la suppression de fichiers, la gestion des permissions et de nombreuses autres options. Pour une liste complète vous aurez besoin de vous référer à la page de manuel, mais j'ai inclus un petit tableau des options les plus courantes.
 +
 +**Table 16.1. Options de rsync**
 +|-v |augmente la verbosité|
 +|-c |effectue une somme de contrôle (//checksum//) plutôt que de comparer la taille et l'horodatage des fichiers|
 +|-a |mode archive (équivalent à -rlptgoD)|
 +|-e |indique le shell distant à utiliser|
 +|-r |mode récursif|
 +|-u |mise à jour - n'envoie pas les fichiers plus récents par rapport au destinataire|
 +|-p |conserve les permissions|
 +|-n |non-effectif - lance une opération de test sans effectuer de changement|
 +|-z |active la compression - pratique pour les connexions réseau lentes|
 +
 +Du fait de sa richesse et de sa versatilité, **//rsync//** peut être lancé de nombreuses façons différentes. Dans les deux exemples suivants, le premier lance une connexion à un serveur rsync pour récupérer des informations et le second se connecte à un serveur via SSH pour chiffrer la transmission.
 +
 +
 +<code>
 +darkstar:~# rsync -avz rsync://ftp.osuosl.org/pub/slackware/slackware-current/ /src/slackware-current/
 +darkstar:~# rsync -e ssh ftp.slackware.com:/home/alan/foo /tmp/foo
 +</code>
 ====== Navigation ====== ====== Navigation ======
  
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   * Publié initialement par Alan Hicks, Chris Lumens, David Cantrell, Logan Johnson\\   * Publié initialement par Alan Hicks, Chris Lumens, David Cantrell, Logan Johnson\\
   * Traduction initiale de [[wiki:user:escaflown | escaflown]]   * Traduction initiale de [[wiki:user:escaflown | escaflown]]
 +  * Traduction de [[wiki:user:ellendhel | Ellendhel]]
 <!-- * Contrbutions by [[wiki:user:yyy | User Y]] --> <!-- * Contrbutions by [[wiki:user:yyy | User Y]] -->
  
 fr:slackbook:basic_networking_utilities ()