[2024-feb-29] Sad news: Eric Layton aka Nocturnal Slacker aka vtel57 passed away on Feb 26th, shortly after hospitalization. He was one of our Wiki's most prominent admins. He will be missed.

Welcome to the Slackware Documentation Project

Ceci est une ancienne révision du document !


BASH ou le Bourne Again Shell

Qu'est ce Qu'un Shell?

Ouais, c'est quoi donc le Shell? Et bien, le Shell est fondamentalement un environnement utilisateur de lignes de commande. En substance, il s'agit d'une application qui s'exécute lorsque l'utilisateur se connecte et lui permet d'exécuter des applications supplémentaires. À certains égards, le Shell est très similaire à une interface utilisateur graphique, en ce sens qu'il fournit un cadre pour l'exécution des commandes et lancer des programmes. Il existe une panoplie de Shell incluse avec une installation complète de Slackware. Toutefois dans ce livre, nous allons seulement discuter de bash (1), le Bourne Again Shell. Les utilisateurs avancés peuvent envisager d'utiliser le puissant zsh (1), et les utilisateurs familiers avec les systèmes UNIX plus anciens peuvent apprécier ksh. Le masochiste pourrait vraiment choisir le csh, mais les nouveaux utilisateurs devraient s'en tenir à bash.

Variables d'Environnement

Tous les Shells faciltent l'execution de certaines tâches pour l'utilisateur en pemettant de garder une trace a travers les variables d'environnement. Une variable d'environnement est tout simplement un nom court pour certains bits d'information que l'utilisateur souhaite stocker et utiliser plus tard. Par exemple, la variable d'environnement PS1 specifie a bash comment formater son invite de commande.D'autres variables peuvent servir a definir le fonconnement de certaines applications. Par exemple, la variable LESSOPEN indique a less d'executer le tres utile pre-processeur lesspipe.sh dont nous avons discute, et LS_OPTIONS active les options de couleur d'affichage pour ls.

Il est tres aise de definir notre propre variable d'environnement. bash contient deux fonctions natives permettant de gerer cela: set et export. En outre, une variable d'environnement peut etre supprimer en utilisant unset. (Pas de panique si vous supprimer une variable d'environnement par megarde. La deconnexion du terminal suivie d'une reconnexion restaurera les variables d'environnement par defaut.) Une variable d'environnement peut etre reference en placant tout simplement le symbole ($) devant la variable.

darkstar:~$ set FOO=bar
darkstar:~$ echo $FOO
bar

La difference principale entre set et export est que export exportera (naturellement) la variable dans tous les sous-shells subsequents. (Un sous-shell est tout simplement un shell s'executant a l'interieur d'un autre shell, shell parent.) Cette difference est notable lorsque vous utilisez la variable PS1 qui controle l'invite de commade bash.

darkstar:~$ set PS1='FOO '
darkstar:~$ export PS1='FOO '
FOO 

Une des variables d'environnement tres importantes dans bash et d'autres shells est PATH. PATH est tout simplement la liste des repertoires consultes lorsqu'une application a besoin de s'executer. Par exemple, top(1) se touve dans /usr/bin/top. Vous pouvez l'exécuter simplement en spécifiant son chemin d'accès complet à elle, mais si /usr/bin est dans votre variable PATH, bash verifiera ce repertoire si vous ne spécifiez pas de chemin d'accès complet. VCe comportement est bien visible lorsque vous essayez d'executer un programme qui n'est pas dans votre PATH d'utilisateur normal, par exemple, ifconfig(8).

darkstar:~$ ifconfig
bash: ifconfig: command not found
darkstar:~$ echo $PATH
/usr/local/bin:/usr/bin:/bin:/usr/X11R6/bin:/usr/games:/opt/www/htdig/bin:.

Above, you see a typical PATH for a mortal user. You can change it on your own the same as any other environment variable. If you login as root however, you'll see that root has a different PATH. Ci-dessus, vous voyez un PATH typique pour un utilisateur normal. Vous pouvez le modifier comme n'importe quelle autre variable d'environnement. Cependant, si vous vous connectez en tant que root, vous verrez que le PATH de root est différent.

darkstar:~$ su -
Password: 
darkstar:~# echo $PATH
/usr/local/sbin:/usr/sbin:/sbin:/usr/local/bin:/usr/bin:/bin:/usr/X11R6/bin:/usr/games:/opt/www/htdig/bin

Les Caractères Génériques

Les caractères génériques sont des caractères spéciaux qui indiquent au shell de genere des correspondances par rapport à certains critères. Si vous avez une expérience avec MS-DOS, vous reconnaîtrez * comme un caractère générique qui correspond à quoi que ce soit. bash utilise ce caractère générique et plusieurs autres pour vous permettre de facilement définir exactement ce que vous voulez faire.

This first and most common of these is, of course, *. The asterisk matches any character or combination of characters, including none. Thus b* would match any files named b, ba, bab, babc, bcdb, and so forth. Slightly less common is the ?. This wildcard matches one instance of any character, so b? would match ba and bb, but not b or bab. Le permier et le plus commun de cette liste de caractères génériques est, bien sûr, *. L'astérisque correspond à n'importe quel caractère ou combinaison de caractères, y compris aucun. Ainsi b* correspond à tout fichier nomms b, ba, bab, babc, bcdb, et ainsi de suite. Un peu moins commun est le caractère ?. Ce caractère correspond à une instance de tout caractère, de sorte que b? correspondrait a bas et bb, mais pas a b ou bab.

darkstar:~$ touch b ba bab
darkstar:~$ ls *
b ba bab
darkstar:~$ ls b?
ba

Non, le fun ne s'arrête pas là! En plus de ces deux, nous avons aussi la paire de crochets “[ ]” qui nous permet d'affiner le critere de correspondance. Chaque fois que bash rencontre la paire de crochets, il remplace son contenu. Toute combinaison de lettres ou de chiffres peut être spécifiée dans a paire de crochets tant qu'ils sont séparées par des virgules. En outre, des champs de chiffres et de lettres peuvent être ussi ainsi spécifiés. Ceci est probablement mieux illustré par un exemple.

darkstar:~$ ls a[1-4,9]
a1 a2 a3 a4 a9

Since Linux is case-sensitive, capital and lower-case letters are treated differently. All capital letters come before all lower-case letters in “alphabetical” order, so when using ranges of capital and lower-case letters, make sure to get them right. Comme Linux est sensible à la casse des lettres, les majuscules et les minuscules sont traités différemment. Toutes les lettres majuscules précèdent les lettres minuscules en ordre “alphabétique”. De ce fait, lors de l'utilisation des champs de lettres majuscules et minuscules, assurez-vous de ne pas vous tromper.

darkstar:~$ ls 1[W-b]
1W 1X 1Y 1Z 1a 1b
darkstar:~$ ls 1[w-B]
/bin/ls: cannot access 1[b-W]: No such file or directory

Dans le deuxieme exemple, 1[b-W] n'est pas un champ valide. Le shell le traite donc comme un nom de fichoer, et comme ce ficier n'existe pas, ls vous le dit.

La Touche de Tabulation

Vous pensez toujours pense que l'usage des carateres generiques est ardu? Vous avez raison. Il existe un moyen encore plus facile lorsque vous manipulez ded noms de fichiers longs: la correspondance automatique par la touche de tabulation. La touche de tabulation vous permet de taper juste assez du nom de fichier pour l'identifier de manière unique, puis d'appuyer sur TAB key, et bash complétera le reste pour vous. Même si vous n'avez pas tapé assez de texte permettant d'identifier un nom de fichier unique, le shell va remplir autant que possible pour vous. Taper TAB une seconde fois affichera la liste de toutes les corresponances possibles.

Redirection d'Entrée et de Sortie

One of the defining features of Linux and other UNIX-like operating systems is the number of small, relatively simple applications and the ability to stack them together to create complex systems. This is achieved by redirecting the output of one program to another, or by drawing input from a file or second program. L'une des caractéristiques de Linux et d'autres systèmes d'exploitation derivant d'Unix est le nombre de petites applications relativement simples et la possibilité de les empiler pour créer des systèmes complexes. Ceci est réalisé en redirigeant la sortie d'un programme vers un autre, ou en obtenant une entrée à partir d'un fichier ou d'un second programme.

Pour commencer, nous allons vous montrer comment rediriger la sortie d'un programme dans un fichier. Cela se fait facilement avec le caractère '>'. Quand bash voit le caractère '>', il redirige tout sur ​​la sortie standard (également connu sous l'appelation stdout) vers n'importe quel nom de fichier qui suit.

darkstar:~$ echo foo
foo
darkstar:~$ echo foo > /tmp/bar
darkstar:~$ cat /tmp/bar
foo

Cet exemple montre ce que echo ferait si stdout n'etait pas redirige vers un fichier, et ensuite ce qui se passe lorsqu'il est redirige vers le fichier /tmp/bar. Si /tmp/bar n'existe pas, il est cree et la sortir de echo y est stockee. Si /tmp/bar existait, son contenu est ecrase. Ceci pourrait ne pas être la meilleure idée si vous voulez garder ce contenu en place. Heureusement, bash supporte “»” qui va ajouter la sortieau contenu initial du fichier.

darkstar:~$ echo foo
foo
darkstar:~$ echo foo > /tmp/bar
darkstar:~$ cat /tmp/bar
foo
darkstar:~$ echo foo2 >> /tmp/bar
darkstar:~$ cat /tmp/bar
foo
foo2

Vous pouvez également rediriger la sortie d'erreur standard (ou stderr) vers un fichier. Ceci est légèrement différent en ce que vous devez utiliser '2>'au lieu de simplement utiliser '>'. (Puisque bash peut rediriger une entrée, stdout et stderr doivett être identifiable de manière unique. 0 est l'entrée, 1 est stdout, et 2 est stderr. À moins que l'un d'eux est spécifié, bash estimera que vous voulez redireger seulement stdout chaque fois que vous utiliserez '>'. 1> aurait aussi bien marché.)

darkstar:~$ rm bar
rm: cannot remove `bar': No such file or directory
darkstar:~$ rm bar 2> /tmp/foo
darkstar:~$ cat /tmp/foo
rm: cannot remove `bar': No such file or directory

You may also redirect the standard input (known as stdin) with the '<' character, though it's not used very often. Vous pouvez également rediriger l'entrée standard (connu sous le nom de stdin) avec le caractère '<'. Toutefois, cela n'est pas souvent utilisé.

darkstar:~$ fromdos < dosfile 

Finally, you can actually redirect the output of one program as input to another. This is perhaps the most useful feature of bash and other shells, and is accomplished using the '|' character. (This character is referred to as 'pipe'. If you here some one talk of piping one program to another, this is exactly what they mean.) Enfin, vous pouvez rediriger la sortie d'un programme en tant qu'entrée pour un autre programme. C'est peut-être la fonctionnalité la plus utile de bash et d'autres shells. Pour ce faire, il suffit d'utiliser le caractère '|'. (Ce caractère est appelé 'pipe'.)

darkstar:~$ ps auxw | grep getty
root      2632  0.0  0.0   1656   532 tty2     Ss+  Feb21   0:00 /sbin/agetty 38400 tty2 linux
root      3199  0.0  0.0   1656   528 tty3     Ss+  Feb15   0:00 /sbin/agetty 38400 tty3 linux
root      3200  0.0  0.0   1656   532 tty4     Ss+  Feb15   0:00 /sbin/agetty 38400 tty4 linux
root      3201  0.0  0.0   1656   532 tty5     Ss+  Feb15   0:00 /sbin/agetty 38400 tty5 linux
root      3202  0.0  0.0   1660   536 tty6     Ss+  Feb15   0:00 /sbin/agetty 38400 tty6 linux

Gestion de Tâches

bash dispose d'une autre fonctionnalité intéressante, la capacité de suspendre et reprendre des tâches. Cela vous permet de suspendre temporairement un processus en cours, accomplir une autre tâche, puis la reprendre ou le cas échéant la faire tourner en arrière-plan. En appuyant sur CTRL+z, bash va suspendre le processus en cours et vous revenez à l'invite. Vous pouvez revenir à ce processus plus tard. En outre, vous pouvez suspendre de la meme facon plusieurs processus et cela indéfiniment. La commande native jobs permet d'afficher une liste des tâches suspendues.

darkstar:~$ jobs
[1]-  Stopped                 vi TODO
[2]+  Stopped                 vi chapter_05.xml

In order to return to a suspended task, run the fg built-in to bring the the most recently suspended task back into the foreground. If you have mutiple suspended tasks, you can specify a number as well to bring one of them to the foreground. Pour revenir à une tâche suspendue, exécutez la commande native fg pour pouvoir amener la tâche la plus récemment suspendue à l'avant-plan. Si vous avez plusieurs tâche suspendues, vous pouvez ussi bien spécifier un nombre afin d'amener l'un d'eux à l'avant-plan.

darkstar:~$ fg # "vi TODO"
darkstar:~$ fg 1 # "vi chapter_05.xml"

You can also background a task with (surprize) bg. This will allow the process to continue running without maintaining control of your shell. You can bring it back to the foreground with fg in the same way as suspended tasks. Vous pouvez également envoyer une tâche en arriere-plan en utiliant (surprise) bg. Cela permettra la poursuite de l'execution du processus sans garder le contrôle de votre shell. Vous pouvez la ramener au premier plan avec fg de la même façon que les tâches suspendues.

Les Terminaux

Slackware Linux et d'autres systèmes d'exploitation de type UNIX permettent aux utilisateurs d'interagir avec eux de nombreuses façons, mais la plus commune, et sans doute la plus utile, est le terminal. Autrefois, les terminaux étaient des claviers et des moniteurs (parfois même des souris) câblés dans un ordinateur central ou serveur via des connexions série. Aujourd'hui, cependant, la plupart des terminaux sont virtuels, c'est à dire qu'ils n'existent que dans le logiciel. Les terminaux virtuels permettent aux utilisateurs de se connecter à l'ordinateur, sans nécessiter de matériel coûteux et souvent incompatibles. Au contraire, les utilisateurs ont seulement besoin d'exécuter le logiciel leur offrant, en en général, un terminal virtuel hautement personnalisable.

Les terminaux virtuels les plus communs (chaque machine Slackware Linux en a au moins un) sont les gettys. agetty(8) executes six instances par défaut sur Slackware, et permet aux utilisateurs locaux (ceux qui ne peuvent physiquement s'asseoir en face de l'ordinateur et tapez sur le clavier) de se connecter et d'exécuter des applications. Chacun de ces gettys est disponible sur des périphériques tty différentes qui sont accessibles séparément en appuyant sur la touche ALT et l'une des touches de fonction F1 à F6. L'utilisation de ces gettys vous permet de vous connecter plusieurs fois, en tant que différents utilisateurs si vous le souhaitez, et d'exécuter simulatnement des applications dans les shells de ces utilisateurs. Ceci est le plus souvent effectué avec des serveurs qui n'ont pas installé X, mais peut être fait sur n'importe quelle machine.

Sur les ordinateurs de bureau, ordinateurs portables et autres postes de travail où l'utilisateur préfère une interface graphique fournie par X, la plupart des terminaux sont graphiques. Slackware comprend de nombreux différents terminaux graphiques, mais les plus couramment utilisés sont konsole de KDE, Terminal(1) de XFCE et le vieux de la vieille xterm(1). Si vous utilisez une interface graphique, vérifiez vos barres d'outils ou les menus. Chaque environnement de bureau ou gestionnaire de fenêtres possède un terminal virtuel (souvent appelé émulateur de terminal), et ils sont tous étiquetés différemment. Ccependant, vous les trouverez en général dans le sous-menu “System” dans les environnements de bureau. Ils vous donneront acces a un terminal graphique et vous permettront d'exécuter automatiquement votre shell par défaut.

Personalisation

Navigation

Chapitre précédent : L'invite de commandes (shell)

Chapitre suivant : Contrôle des processus

Sources

  • Publié iniialement par Alan Hicks, Chris Lumens, David Cantrell, Logan Johnson
  • Traduction Initiale de escaflown

 fr:slackbook:bash ()